« Dans votre numéro 68/69 ayant trait à la Taupe, vous ne faites pas mention de l’hémophilie de la Taupe : est-ce volontaire ? »
N. Grembo
Si la Hulotte n’a pas évoqué l’hémophilie de la Taupe dans son numéro spécial, c’est d’une part par manque de place, et d’autre part parce que cette fameuse « hémophilie », dont parlent souvent les jardiniers (et en vertu de laquelle ils mettent tout un arsenal d’objets coupants dans les galeries des taupes pour  se débarrasser d’elles) n’est qu’une légende, au sujet de laquelle il nous a été impossible de trouver la moindre preuve scientifique… D’ailleurs, on imagine mal comment une espèce dont tous les individus seraient hémophiles pourrait dans la nature vivre, survivre, et se reproduire… sans assistance médicale !
Si quelque chose est au fondement de cette légende, c’est sans doute le fait que l’on a trouvé parfois des taupes mortes, qui, s’étant blessées - le plus souvent au cours de combats entre mâles - avaient tout l’espace entre la peau et le corps rempli de sang. Ce qui n’est pas synonyme d’hémophilie.