En lisant le n° 84 « Frissons d’ombelles », j’ai eu quelques frissons tout court en pensant que nos chérubins ne manqueront pas, sur tes conseils, de frôler, toucher… la Berce.
En effet, s’ils ont la malchance de malmener non pas la Berce commune, mais la Berce géante du Caucase Heracleum mantegazzianum, ils s’exposent à souffrir d’une photodermatose.
J’en parle en connaissance de cause ! Je me suis sévèrement « brûlée » au contact de cette belle plante que j’ai — il est vrai — attrapée à bras le corps et en plein soleil pour transporter les grandes tiges sur le tas de compost ! Des nuits de démangeaisons intenses puis des cloques de plus d’un centimètre de diamètre, et nombreuses !
Marie-Claude Deffayet (73)


Vos remarques sur les dangers de la Grande Berce du Caucase sont tout à fait justes.
Toutefois le risque que vous évoquez paraît très limité. Quand les berces du Caucase sont en fleurs, leurs ombelles sont en général très hautes, hors d’atteinte des enfants ; et avant l’arrivée des insectes, elles ne sont pas identifiables de façon évidente comme ombellifères (à moins d’être un spécialiste). Les enfants n’ont donc pas de raison de s’y intéresser. Il est possible que la Hulotte

reparle des Berces, en tant que plantes cette fois, et qu’elle évoque plus précisément la Berce géante du Caucase, en effet spectaculaire et dangereuse.